Vous avez envie de vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale, mais vous vous demandez comment financer votre projet ? Quelles aides sont disponibles ? Et surtout : par où commencer ?
👉 Si vous créez ou reprenez une entreprise en France, plusieurs dispositifs publics, territoriaux ou privés peuvent vous accompagner financièrement, mais aussi humainement.
Ce guide vous aide à y voir clair dans la jungle des dispositifs d’aide à la création d’entreprise. On vous explique tout, pas à pas, sans jargon. Prêts ? C’est parti.
1. Les principales aides financières pour créer une entreprise
Créer une entreprise est aussi une question de financement. Voici les principales aides à connaître en 2025.
ACRE – L’exonération de début d’activité
L’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise) permet une exonération partielle de cotisations sociales pendant 12 mois. L’objectif ? Alléger les charges en début d’activité.
- Jusqu’à 75 % d’exonération selon les revenus
- Accessible aux micro-entrepreneurs, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, jeunes de -26 ans, etc.
- La demande se fait dans les 45 jours suivant la création d’activité, directement sur le portail de l’Urssaf.
💡 Bon à savoir : l’ACRE est souvent un prérequis pour accéder à d’autres aides comme l’ARCE.
ARCE – L’aide à la reprise ou création d’entreprise
Si vous êtes inscrit·e à France Travail (ex Pôle emploi), vous pouvez percevoir 60 % de vos droits restants au chômage en deux fois, sous forme de capital.
Conditions :
- Avoir obtenu l’ACRE
- Avoir un projet de création ou reprise d’entreprise validé
- La première moitié est versée au démarrage, l’autre 6 mois plus tard si l’activité est toujours en cours
⚠️ Attention : l’ARCE ne se cumule pas avec le maintien de l’ARE. C’est un choix stratégique à faire selon votre profil.
Maintien des ARE – Une alternative souple
Si vous préférez garder un filet de sécurité, vous pouvez conserver vos allocations chômage (ARE) pendant votre phase de lancement.
- Les revenus de votre nouvelle activité sont déduits de l’allocation mensuelle
- Cela permet un accompagnement progressif, sans avance de fonds
🔍 Quelle option choisir ? Le maintien des ARE est intéressant si vous prévoyez de générer peu de revenus au début. L’ARCE est utile pour démarrer avec une trésorerie de départ.
2. Les aides régionales et dispositifs d’accompagnement locaux
Chaque région (et parfois chaque département ou métropole) propose ses propres coups de pouce aux créateurs. Ils peuvent inclure :
Dispositifs d'accompagnement type NACRE (ou équivalents locaux)
L'ancien dispositif NACRE (accompagnement personnalisé sur 3 ans) a été remplacé par des programmes portés par les régions :
- Montage du projet, structuration financière, accompagnement post-création
- Gratuits, animés par des réseaux labellisés (ex : BGE, France Active, CCI, CitésLab…)
- Noms variables selon les régions : Pass Création (Île-de-France), Chéquier Créa (Bretagne), Starter (Grand Est), etc.
💬 Astuce : rapprochez-vous de votre CCI, CMA ou Conseil régional pour connaître les aides disponibles sur votre territoire.
Prêts d’honneur, micro-crédits et garanties
En complément ou à la place des prêts bancaires traditionnels, plusieurs solutions existent :
- Prêt d’honneur (Initiative France, Réseau Entreprendre) : sans intérêt ni garantie, accordé à la personne
- Micro-crédit (Adie) : jusqu’à 12 000 €, pour les personnes exclues du système bancaire
- Fonds de garantie (France Active, Bpifrance) : pour faciliter l’obtention d’un prêt bancaire
👉 Ces aides financières sont souvent conditionnées à un accompagnement personnalisé, ce qui maximise vos chances de succès.
3. Aides spécifiques selon votre profil ou votre secteur
Certaines aides sont dédiées à des profils particuliers ou à des zones géographiques spécifiques. En voici quelques exemples :
Pour les jeunes entrepreneurs
- Aide à la création d’entreprise pour les -30 ans (via missions locales ou initiatives régionales)
- Concours : Prix Pépite, Talents des Cités…
Pour les femmes entrepreneuses
- Programme « Garantie ÉGALITÉ Femmes » (ex FGIF), géré par France Active : facilite l’accès au crédit bancaire
- Réseaux d’accompagnement spécialisés : Les Premières, Femmes des Territoires
Pour les personnes en situation de handicap
- Aide de l’AGEFIPH : subvention jusqu’à 6 300 €, accompagnement adapté, aides techniques ou humaines
Pour les territoires prioritaires
- Zones Franches Urbaines (ZFU) ou Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) : exonérations fiscales jusqu’à 5 ans
- Primes régionales pour dynamiser certains territoires
4. Les soutiens à l’innovation et à l’entrepreneuriat à impact
Si vous portez un projet innovant, technologique ou à impact social/écologique, sachez que des aides spécifiques existent !
Bpifrance : un acteur incontournable
Bpifrance propose plusieurs dispositifs pour les créateurs innovants :
- Aide à l’innovation (subvention ou avance remboursable)
- Crédit d’impôt recherche (CIR) et crédit d’impôt innovation (CII)
- Garantie de prêt bancaire
- Accompagnement au développement, incubation, mentorat
💡 Ces dispositifs concernent les start-up mais aussi les jeunes TPE/PME à forte valeur ajoutée. Pour en bénéficier, un dossier solide et un accompagnement sont recommandés.
Incubateurs, couveuses et accompagnement structuré
- Incubateurs publics ou privés : offrent hébergement, mentorat, mise en réseau
- Couveuses d’entreprise : test d’activité en toute sécurité via un statut CAPE
- Ulule : le programme Reconversion + Entrepreneuriat combine un bilan de compétences et un parcours de lancement entrepreneurial structuré, finançable via le CPF
5. Tableau comparatif des principales aides
Voici un récapitulatif clair pour comparer les aides les plus courantes :
6. Comment demander ces aides : les démarches
Maintenant que vous avez repéré les aides qui pourraient vous correspondre, passons à l’étape suivante : comment les activer ?
Étape 1 – Identifier les aides compatibles avec votre profil
Avant de déposer un dossier, il est essentiel de faire le point sur votre situation :
- Êtes-vous salarié·e, demandeur d’emploi, en reconversion, étudiant·e ?
- Votre projet concerne-t-il une création, une reprise ou un lancement en indépendant ?
- Êtes-vous éligible à certaines aides régionales ou sectorielles ?
Étape 2 – Se faire accompagner
Les interlocuteurs les plus utiles :
- France Travail (ex Pôle emploi) si vous êtes demandeur d’emploi
- Chambre de Commerce ou Chambre des Métiers pour tout projet
- BGE, Adie, France Active, Réseau Entreprendre pour un suivi opérationnel
- Ulule si vous cherchez une approche complète : bilan de compétences, formation entrepreneuriale, accompagnement au financement
Étape 3 – Monter le dossier
Chaque aide a ses formalités (pièces justificatives, calendrier, critères de sélection). Ce qu’il faut préparer :
- Présentation claire du projet
- Business plan ou note d’intention
- Devis ou plan de financement
- Justificatifs d’identité, statut, inscription, etc.
💡 Bon à savoir : certaines aides sont exclusives. Exemple : ACRE doit être demandée dans les 45 jours suivant la création.
FAQ – Aides à la création d’entreprise : vos questions fréquentes
Peut-on cumuler plusieurs aides à la création ?
Oui, dans la majorité des cas. Il est fréquent de cumuler l’ACRE + ARE ou ARCE + prêt d’honneur + accompagnement. Chez Ulule, par exemple, des porteurs de projet combinent CPF + ACRE + micro-crédit dans le cadre de nos parcours.
Quelle différence entre ARCE et maintien des ARE ?
L’ARCE vous verse 60 % de vos droits chômage sous forme de capital, en 2 temps. Le maintien des ARE, lui, vous laisse percevoir vos allocations mensuelles en parallèle de votre création d’entreprise.
👉 Le choix dépend de vos besoins de trésorerie au démarrage. N’hésitez pas à demander conseil à votre conseiller France Travail ou à nos coachs si vous hésitez.
À quelles aides a-t-on droit quand on démissionne pour créer ?
Vous pouvez prétendre à l’allocation chômage démission-reconversion, à condition :
- d’avoir 5 ans d’ancienneté en CDI,
- d’être passé·e par un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) validant le sérieux du projet.
Cette aide est compatible avec les formations en reconversion (CPF) ou les dispositifs Ulule si vous êtes éligible.
Existe-t-il des aides pour les femmes entrepreneuses ?
Oui. Le programme Garantie ÉGALITÉ Femmes, géré par France Active, permet de garantir un prêt bancaire jusqu’à 70 %. Il existe aussi des réseaux d’accompagnement dédiés (Les Premières, etc.). Ulule propose également un cadre bienveillant, souvent choisi par des femmes en reconversion pro.
Peut-on créer une entreprise en étant au chômage ?
Oui, et c’est même une situation assez courante. Plusieurs dispositifs sont là pour vous accompagner :
- ACRE
- ARCE ou maintien ARE
- accompagnement via France Travail ou des organismes partenaires (CCI, BGE, etc.)
💡 Notre programme Ulule Reconversion & Entrepreneuriat est justement pensé pour celles et ceux qui veulent se lancer en partant d’une page blanche… ou presque.
Où se renseigner pour savoir quelles aides me concernent ?
- Votre conseiller France Travail (si inscrit·e)
- La CCI ou CMA de votre région
- Le site aides-entreprises.fr
- Les réseaux d’accompagnement (Adie, France Active, BGE…)
- Ou tout simplement l’équipe Ulule : nous vous aidons à faire le point sur votre situation et à enclencher les premières étapes 🚀
Quels sont les avantages du statut Jeune Entreprise Innovante (JEI) ?
Le statut JEI donne accès à des exonérations fiscales (impôt sur les bénéfices) et sociales (cotisations patronales), à condition de réaliser des dépenses en R&D. Ce statut est réservé aux entreprises de moins de 8 ans, créées ex nihilo, qui consacrent au moins 15 % de leurs charges à la recherche.
Quels sont les dispositifs de financement participatif pour créer son entreprise ?
Le financement participatif (crowdfunding) est une solution de plus en plus utilisée : vous collectez des fonds auprès d’une communauté en échange de produits, services, ou simplement pour soutenir votre projet. Ulule, par exemple, est l’un des leaders de ce modèle. Cette solution est particulièrement adaptée aux projets B2C.