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Comment créer simplement son entreprise en France ?

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Résumé :

  • Clarifiez votre idée et validez qu’elle répond à un besoin réel.
  • Rédigez un business plan simple pour structurer votre projet et anticiper la rentabilité.
  • Choisissez un statut adapté à votre profil (micro-entreprise, SASU, EURL…).
  • Immatriculez votre activité via procedures.inpi.fr (démarches différentes selon les statuts).
  • Bénéficiez des aides à la création (ACRE, ARCE, aides régionales).
  • Ne restez pas seul·e : faites-vous accompagner pour éviter les erreurs et aller plus loin, comme avec la formation Entrepreuneuriat d'Ulule.
  • Commencez petit, mais structurez tout : gestion, communication, stratégie.

La création d'entreprise peut à première vue sembler complexe. Entre les statuts juridiques, les aides disponibles, les démarches administratives et la recherche de financement, il est facile de se sentir perdu. Notre article a été rédigé pour vous accompagner pas à pas, avec des explications simples, des conseils concrets et des exemples utiles pour structurer votre projet et éviter les erreurs fréquentes.

Que vous soyez salarié en reconversion professionnelle, étudiant, demandeur d’emploi ou simplement porteur d’une idée, vous découvrirez ici toutes les étapes indispensables pour vous lancer sereinement et bâtir une entreprise solide.

1. Clarifier son idée et tester le besoin

Avant toute démarche administrative, le plus important est de valider que votre idée réponde à un besoin réel. Cela ne demande pas forcément de faire une étude de marché complexe. En revanche, il est très important d’avoir une vision claire de votre offre, de votre cible et de votre environnement concurrentiel.

Comment procéder concrètement :

  • Identifiez le problème que vous souhaitez résoudre : Quelle est la frustration ou l’envie à laquelle votre produit ou service répond ?
  • Décrivez votre solution de façon simple : en une phrase. Si vous n’y parvenez pas, l’idée mérite d’être clarifiée.
  • Échangez avec des personnes concernées : quelques entretiens ou sondages suffisent pour recueillir des retours utiles.
  • Observez la concurrence : que proposent les autres ? À quels prix ? Quelle valeur ajoutée pouvez-vous apporter ?
💡 Exemple : Vous souhaitez créer un service de repas livrés faits maison à Lyon. Vous interrogez 10 actifs en télétravail dans votre entourage. 7 d’entre eux se disent intéressés si le prix est sous les 10 €. Vous identifiez 3 concurrents directs, avec des tarifs à 12–14 €. Cela suggère un positionnement prix pertinent, à affiner.

Valider l’existence d’une demande vous permettra d’avancer avec confiance. Et en cas de doute, mieux vaut itérer l’idée que construire un projet fragile sur des hypothèses.

2. Structurer son projet avec un business plan solide

Le business plan est bien plus qu’un document destiné à convaincre des banques. C’est un outil de pilotage pour vous-même. Il vous oblige à structurer vos idées, anticiper les chiffres clés et poser des bases saines.

Un bon business plan comprend généralement 5 grandes parties :

Étape Contenu attendu
1. Résumé Présentation synthétique de votre projet, vos motivations, vos objectifs
2. Description de l’offre Produits/services, valeur ajoutée, différenciation
3. Analyse du marché Cible, concurrence, opportunités
4. Stratégie & prévisionnels Chiffre d'affaires estimé, charges, besoins de financement, trésorerie
5. Plan d’action Étapes concrètes, rétroplanning, développement à 6–12 mois

Vous pouvez partir d’un modèle de business plan disponible en ligne (ex. Bpifrance Création, CCI, BGE). Le plus important est de rester clair, réaliste et d'argumenter.

🎯 Conseil : Même si vous ne cherchez pas de financement immédiat, rédiger ce plan vous oblige à penser aux éléments clés : rentabilité, prix de vente, temps de production, seuil de viabilité…

🧰 Bonus – Pensez au plan de trésorerie

Un bon business plan comprend aussi un plan de trésorerie prévisionnel, mois par mois, sur 12 mois. C’est un tableau simple qui indique les entrées et sorties d’argent prévues : chiffre d’affaires, cotisations, salaires, charges, frais bancaires, achats, etc. Il permet de visualiser les creux de trésorerie à anticiper.

Si vous avez besoin d’un accompagnement à cette étape, Ulule peut vous orienter vers les bons outils et vous aider à structurer ces éléments clés 👇

💬 Ils se sont lancés avec la formation Ulule

3. Choisir le bon statut juridique

Le choix du statut juridique détermine vos obligations fiscales, sociales, comptables et même votre responsabilité en cas de difficulté. Il n’existe pas de "meilleure" forme de statut, mais un cadre adapté à votre situation, à votre ambition et à la nature de votre activité.

Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte trois éléments :

  • Le niveau de chiffre d’affaires prévu
  • Le niveau de risque lié à l’activité (investissements, responsabilité, équipe…)
  • Votre situation personnelle (patrimoine, revenus, autres activités)

🧭 Les statuts les plus courants en création d’entreprise

Statut Avantages Limites
Micro‑entreprise Formalités simples, charges sociales proportionnelles au CA, comptabilité allégée Plafond de CA (77 700 à 188 700 €), pas de déduction de charges réelles, peu de protection sociale
Entreprise Individuelle (EI) Simplicité, possible protection du patrimoine personnel (automatique depuis 2022) Responsabilité illimitée sur les biens professionnels, impôt sur le revenu
EURL (SARL à associé unique) Responsabilité limitée, structure adaptée pour se développer seul, régime de société Formalités de création plus lourdes, comptabilité complète obligatoire
SASU (SAS à associé unique) Grande souplesse dans les statuts, bonne protection sociale si rémunération Cotisations sociales plus élevées qu’en EURL, formalisme plus important
SARL / SAS Adapté à plusieurs associés, crédibilité renforcée, possibilités d'évolution Plus de charges administratives, décisions à formaliser en AG

🔎 Exemple : Zoé, créatrice de bijoux

Zoé souhaite vendre ses créations artisanales en ligne. Elle vise 20 000 € de chiffre d’affaires la première année, sans embauche.
✅ Elle opte pour la micro‑entreprise pour démarrer simplement, tester son activité et garder un régime social souple.
🔁 Si ses ventes dépassent 77 700 €, elle pourra basculer vers une EURL pour bénéficier de plus de possibilités fiscales.

4. Effectuer les démarches administratives et immatriculer son entreprise

La création officielle de votre entreprise passe par une série de formalités administratives. Selon que vous optiez pour une micro-entreprise ou pour une forme sociétale (SASU, EURL…), les démarches diffèrent en complexité, en délais et en coûts.

L’objectif ici : vous aider à y voir clair et à avancer sereinement, en fonction de votre situation.

📌 Cas n°1 : immatriculer une micro-entreprise

C’est la forme la plus simple et rapide à créer. Aucune obligation de statuts, de capital ou de publication.

ÉtapeDétail
1. Déclaration en ligneSur le site officiel procedures.inpi.fr. Formulaire simple à remplir selon votre activité (commerciale, artisanale, libérale).
2. Envoi des pièces justificativesPièce d’identité, justificatif de domicile, attestation sur l’honneur, éventuellement diplôme ou autorisation si activité réglementée.
3. Réception du SIRETUne fois votre dossier validé, vous recevez un extrait K ou Kbis (selon activité), votre n° SIRET et pouvez commencer à facturer.
4. Optionnel : adhésion à une caisseSelon votre activité, vous serez automatiquement affilié·e à l’URSSAF, la Sécurité sociale des indépendants ou la CIPAV. Vous pouvez demander l’ACRE en parallèle.
🎯 Délai estimé : 5 à 15 jours ouvrés
💰 Coût : Gratuit (sauf si domiciliation payante)

📌 Cas n°2 : créer une société (SASU, EURL, SARL…)

Créer une société offre plus de souplesse et de crédibilité, mais demande des démarches plus formelles. Vous devrez produire des documents légaux et suivre un processus en plusieurs étapes.

ÉtapeDétail
1. Rédaction des statutsObligatoire. Vous définissez la structure de la société : nom, capital, dirigeant, siège, pouvoirs, etc.
2. Dépôt du capitalEn banque ou chez un notaire. À partir de 1 €, mais 1 000 à 2 000 € sont souvent recommandés. Une attestation vous sera remise.
3. Publication d’une annonce légaleDans un journal habilité. Environ 130 €, obligatoire pour obtenir l’immatriculation.
4. Déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE)Permet d’identifier les personnes physiques qui contrôlent la société. Obligatoire pour toutes les sociétés.
5. Dépôt du dossier completVia le site procedures.inpi.fr. Une fois validé, vous recevez votre Kbis officiel.
6. Début d’activitéVous pouvez ouvrir un compte bancaire pro, déclarer la TVA, recruter ou émettre des factures.
🎯 Délai estimé : 10 à 20 jours ouvrés
💰 Coût moyen : 200 à 300 € (selon formalités)

💡 Conseil pratique

👉 Pour débuter sans trop de contraintes, la micro-entreprise reste idéale. Mais si vous avez besoin de faire entrer des associés, de lever des fonds ou de structurer une équipe, une SASU ou EURL est plus adaptée.

5. Aides financières et accompagnement : qui peut vous aider à créer votre entreprise ?

Créer une entreprise ne signifie pas forcément se lancer seul·e, sans soutien ni financement. De nombreux dispositifs existent pour vous aider à financer votre entreprise grâce à des aides, que vous soyez demandeur d’emploi, salarié, jeune diplômé ou simplement porteur·se d’un projet viable.

💶 Les aides financières principales

AideBénéficiairesEffet
ACRETous créateurs (sous conditions)Exonération partielle de charges sociales la 1re année (jusqu’à –75 %)
ARCEDemandeurs d’emploi indemnisésVersement anticipé de 45 % des droits au chômage restants
NACREJeunes, demandeurs d’emploi, bénéficiaires minima sociauxAccompagnement + prêt à taux zéro entre 1 000 € et 8 000 €
Aides régionalesSelon région et profilSubventions, exonérations fiscales, accompagnement
💡 Pensez à vérifier votre éligibilité sur les sites de votre région ou via Bpifrance Création. De nombreuses aides sont méconnues, alors qu’elles peuvent faire une vraie différence au démarrage.

🧭 Être accompagné·e pour ne pas rester seul·e

L’accompagnement est souvent la clé d’une création réussie. Il vous permet de structurer votre projet, de prendre les bonnes décisions et de vous sentir soutenu·e à chaque étape.

Structures nationales

  • BGE : réseau d’appui aux entrepreneurs, partout en France
  • CCI / CMA : accompagnement par filière (commerce, artisanat…)
  • ADIE : microcrédits pour les projets exclus des réseaux bancaires
  • France Travail (ex Pôle emploi) : dispositifs spécifiques selon votre situation

Dispositifs spécialisés

  • Couveuses d’entreprise : pour tester son activité sans créer de structure (contrat CAPE)
  • Incubateurs / réseaux d'entrepreneurs : accompagnement + réseau
  • Coopératives d’activité : pour entreprendre tout en gardant un statut salarié (CAE)

🧰 Le simulateur Ulule : connaître vos droits à la formation

Faites le point sur vos aides à la création

En quelques minutes, découvrez gratuitement les dispositifs auxquels vous êtes éligible (CPF, AIF, ARCE, OPCO…). Notre simulateur vous oriente en fonction de votre profil.

Accéder à notre simulateur d'aide

6. Lancer son activité et poser les bonnes bases

Une fois votre entreprise immatriculée, une nouvelle phase commence : celle de la concrétisation. Ce moment est à la fois enthousiasmant… et parfois déstabilisant. Pour éviter les erreurs fréquentes, mieux vaut structurer votre démarrage avec méthode.

Voici les grandes actions à prévoir une fois votre activité lancée :

Sécuriser les bases juridiques et administratives

Même en micro‑entreprise, certaines obligations sont à anticiper dès le départ :

  • Souscrire à une assurance professionnelle, surtout si vous êtes en contact avec le public, exercez chez vos clients ou manipulez du matériel (RC pro, décennale, etc.)
  • Ouvrir un compte bancaire dédié, obligatoire dès 10 000 € de CA pendant deux années consécutives
  • Déclarer votre chiffre d'affaires mensuellement ou trimestriellement si vous êtes en micro‑entreprise
  • Gérer la facturation avec un modèle conforme (numérotation, mentions légales, TVA si applicable)
  • Choisir un logiciel de comptabilité ou de suivi simple, même en micro, pour anticiper vos échéances et bien gérer votre trésorerie

Protéger son idée (si nécessaire)

Vous pouvez déposer votre marque, votre logo ou votre invention auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut s’avérer utile dans certains secteurs (design, tech, cosmétique, textile…).

Si vous travaillez avec des prestataires (graphiste, développeur, fabricant), pensez aussi à formaliser vos échanges (conditions, livrables, délais) et à signer une clause de confidentialité si besoin.

Se faire connaître : premières actions marketing

Pas besoin d’un plan marketing de 20 pages. L’important, c’est de démarrer avec les bons canaux, en cohérence avec votre cible :

  • Créer une page de présentation claire (site vitrine, lien Instagram, page Notion…)
  • Travailler une identité cohérente (nom, logo, charte, ton, valeurs)
  • Choisir 1 à 2 réseaux sociaux où vous êtes à l’aise, et publier régulièrement
  • Définir une offre claire avec tarifs, conditions et modes de contact

💬 Exemple : si vous lancez une activité de coaching bien-être, vous pouvez créer une page simple avec votre offre, publier 2 fois par semaine sur Instagram et proposer un appel découverte gratuit. L’objectif : bâtir la confiance.

Ne pas rester seul·e : continuez à vous faire accompagner

La création d'entreprise est un marathon, pas un sprint. Vous aurez besoin de soutien, d’astuces, et parfois… de re-motivation. S’entourer d’un bon réseau change tout.

✔️ Quelques leviers utiles :

  • Participer à des webinaires, masterclass ou ateliers
  • Rejoindre des groupes Facebook / Slack / Discord d’entrepreneurs débutants
  • Faire appel à un coach ou un conseiller pour faire le point
  • Intégrer un programme de formation entrepreneuriale structuré comme la formation en création d'entreprise d'Ulule

7. Les erreurs fréquentes à éviter lorsqu’on crée son entreprise

Créer son entreprise est une aventure riche, mais certaines erreurs peuvent freiner, retarder, voire faire échouer un projet prometteur. En voici quelques-unes, faciles à éviter avec un peu d’anticipation.

Les pièges à éviter

  • Se lancer sans avoir testé son idée : Un business plan parfait ne vaut pas un premier client. Même un prototype ou un sondage simple vaut mieux qu’une projection sur Excel seule.
  • Mal choisir son statut juridique : Beaucoup de créateurs restent trop longtemps en micro-entreprise alors qu’un changement de statut serait fiscalement plus avantageux. Ou, à l’inverse, créent une société complexe sans besoin réel.
  • Négliger la trésorerie : Même avec peu de charges, une activité peut couler faute d’anticipation. Il faut savoir à tout moment ce qu’il reste en caisse et ce qui arrive.
  • Attendre d’être prêt·e à 100 % pour se lancer : Un site “parfait” ou une offre ultra peaufinée ne garantissent pas la réussite. Ce sont les retours terrain qui permettent d’améliorer.
  • S’isoler : Créer seul·e, c’est possible, mais difficile. Être entouré·e, conseillé·e, challengé·e, c’est ce qui fait la différence sur la durée.

FAQ – Tout ce qu’il faut savoir avant de créer son entreprise

Quelles sont les étapes principales pour créer son entreprise ?
Clarifier son idée, tester le besoin, choisir un statut juridique, rédiger un business plan, réaliser les démarches d’immatriculation, organiser la gestion (comptabilité, facturation, assurances), et lancer les premières actions de communication. Des formations et accompagnements comme celui d’Ulule peuvent vous aider à structurer ces étapes dans le bon ordre.

Quel statut juridique choisir quand on débute ?
La micro-entreprise est la plus accessible pour tester une activité. Pour un projet plus structuré (associés, salariés, levée de fonds), la SASU ou l’EURL est plus adaptée. La formation Ulule en entrepreneuriat vous accompagne sur le choix du statut.

Peut-on créer son entreprise en étant salarié·e ou au chômage ?
Oui. Il est possible de cumuler salariat et entrepreneuriat, ou de créer son entreprise tout en percevant des aides (ARE, ARCE). Ulule accompagne de nombreux porteurs de projet en reconversion ou en recherche d’indépendance.

Comment bénéficier d’aides financières pour la création ?
Les principales aides sont l’ACRE (exonération de charges), l’ARCE (versement de capital), le NACRE (accompagnement + prêt), ainsi que des subventions régionales. Ulule propose un simulateur gratuit pour évaluer votre éligibilité.

Existe-t-il des structures d’accompagnement gratuites ?
Oui : BGE, CCI, CMA, ADIE, France Travail… Certaines couveuses d’entreprise ou coopératives proposent aussi un accompagnement terrain. Des parcours plus professionnalisants comme celui d’Ulule permettent d’aller plus loin.

Dois-je forcément faire un business plan pour me lancer ?
Oui, c’est vivement recommandé. Même une activité individuelle gagne à poser des chiffres concrets.

Comment protéger mon idée ou ma marque ?
Déposer sa marque ou son logo à l’INPI est une démarche simple mais utile, notamment dans les secteurs concurrentiels.

Faut-il faire une maquette ou un prototype avant de se lancer ?
Oui, surtout si votre projet repose sur un produit ou un service innovant. Une maquette ou un prototype permet de tester la faisabilité, recueillir des retours et adapter votre offre avant d’investir davantage. Cela peut aussi renforcer votre crédibilité auprès de financeurs ou partenaires.

C’est quoi un “acteur économique” quand on crée son entreprise ?
Un acteur économique est toute personne physique ou morale qui participe à la vie économique : entreprise, salarié·e, indépendant·e, client, fournisseur, association… En devenant entrepreneur·e, vous devenez à votre tour un acteur du tissu économique local et national. Cela implique des droits, des devoirs et une inscription dans un écosystème.

Qu’est-ce qu’un minimum viable product (MVP) ?
Le MVP est une version simplifiée de votre produit ou service, juste assez fonctionnelle pour être testée auprès de vrais utilisateurs. Il permet de valider l’intérêt du marché sans attendre des mois pour tout finaliser. C’est une méthode très utile pour ajuster votre projet à moindre coût.

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  • Clarifiez votre idée et validez qu’elle répond à un besoin réel.
  • Rédigez un business plan simple pour structurer votre projet et anticiper la rentabilité.
  • Choisissez un statut adapté à votre profil (micro-entreprise, SASU, EURL…).
  • Immatriculez votre activité via procedures.inpi.fr (démarches différentes selon les statuts).
  • Bénéficiez des aides à la création (ACRE, ARCE, aides régionales).
  • Ne restez pas seul·e : faites-vous accompagner pour éviter les erreurs et aller plus loin, comme avec la formation Entrepreuneuriat d'Ulule.
  • Commencez petit, mais structurez tout : gestion, communication, stratégie.

La création d'entreprise peut à première vue sembler complexe. Entre les statuts juridiques, les aides disponibles, les démarches administratives et la recherche de financement, il est facile de se sentir perdu. Notre article a été rédigé pour vous accompagner pas à pas, avec des explications simples, des conseils concrets et des exemples utiles pour structurer votre projet et éviter les erreurs fréquentes.

Que vous soyez salarié en reconversion professionnelle, étudiant, demandeur d’emploi ou simplement porteur d’une idée, vous découvrirez ici toutes les étapes indispensables pour vous lancer sereinement et bâtir une entreprise solide.

1. Clarifier son idée et tester le besoin

Avant toute démarche administrative, le plus important est de valider que votre idée réponde à un besoin réel. Cela ne demande pas forcément de faire une étude de marché complexe. En revanche, il est très important d’avoir une vision claire de votre offre, de votre cible et de votre environnement concurrentiel.

Comment procéder concrètement :

  • Identifiez le problème que vous souhaitez résoudre : Quelle est la frustration ou l’envie à laquelle votre produit ou service répond ?
  • Décrivez votre solution de façon simple : en une phrase. Si vous n’y parvenez pas, l’idée mérite d’être clarifiée.
  • Échangez avec des personnes concernées : quelques entretiens ou sondages suffisent pour recueillir des retours utiles.
  • Observez la concurrence : que proposent les autres ? À quels prix ? Quelle valeur ajoutée pouvez-vous apporter ?
💡 Exemple : Vous souhaitez créer un service de repas livrés faits maison à Lyon. Vous interrogez 10 actifs en télétravail dans votre entourage. 7 d’entre eux se disent intéressés si le prix est sous les 10 €. Vous identifiez 3 concurrents directs, avec des tarifs à 12–14 €. Cela suggère un positionnement prix pertinent, à affiner.

Valider l’existence d’une demande vous permettra d’avancer avec confiance. Et en cas de doute, mieux vaut itérer l’idée que construire un projet fragile sur des hypothèses.

2. Structurer son projet avec un business plan solide

Le business plan est bien plus qu’un document destiné à convaincre des banques. C’est un outil de pilotage pour vous-même. Il vous oblige à structurer vos idées, anticiper les chiffres clés et poser des bases saines.

Un bon business plan comprend généralement 5 grandes parties :

Étape Contenu attendu
1. Résumé Présentation synthétique de votre projet, vos motivations, vos objectifs
2. Description de l’offre Produits/services, valeur ajoutée, différenciation
3. Analyse du marché Cible, concurrence, opportunités
4. Stratégie & prévisionnels Chiffre d'affaires estimé, charges, besoins de financement, trésorerie
5. Plan d’action Étapes concrètes, rétroplanning, développement à 6–12 mois

Vous pouvez partir d’un modèle de business plan disponible en ligne (ex. Bpifrance Création, CCI, BGE). Le plus important est de rester clair, réaliste et d'argumenter.

🎯 Conseil : Même si vous ne cherchez pas de financement immédiat, rédiger ce plan vous oblige à penser aux éléments clés : rentabilité, prix de vente, temps de production, seuil de viabilité…

🧰 Bonus – Pensez au plan de trésorerie

Un bon business plan comprend aussi un plan de trésorerie prévisionnel, mois par mois, sur 12 mois. C’est un tableau simple qui indique les entrées et sorties d’argent prévues : chiffre d’affaires, cotisations, salaires, charges, frais bancaires, achats, etc. Il permet de visualiser les creux de trésorerie à anticiper.

Si vous avez besoin d’un accompagnement à cette étape, Ulule peut vous orienter vers les bons outils et vous aider à structurer ces éléments clés 👇

💬 Ils se sont lancés avec la formation Ulule

3. Choisir le bon statut juridique

Le choix du statut juridique détermine vos obligations fiscales, sociales, comptables et même votre responsabilité en cas de difficulté. Il n’existe pas de "meilleure" forme de statut, mais un cadre adapté à votre situation, à votre ambition et à la nature de votre activité.

Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte trois éléments :

  • Le niveau de chiffre d’affaires prévu
  • Le niveau de risque lié à l’activité (investissements, responsabilité, équipe…)
  • Votre situation personnelle (patrimoine, revenus, autres activités)

🧭 Les statuts les plus courants en création d’entreprise

Statut Avantages Limites
Micro‑entreprise Formalités simples, charges sociales proportionnelles au CA, comptabilité allégée Plafond de CA (77 700 à 188 700 €), pas de déduction de charges réelles, peu de protection sociale
Entreprise Individuelle (EI) Simplicité, possible protection du patrimoine personnel (automatique depuis 2022) Responsabilité illimitée sur les biens professionnels, impôt sur le revenu
EURL (SARL à associé unique) Responsabilité limitée, structure adaptée pour se développer seul, régime de société Formalités de création plus lourdes, comptabilité complète obligatoire
SASU (SAS à associé unique) Grande souplesse dans les statuts, bonne protection sociale si rémunération Cotisations sociales plus élevées qu’en EURL, formalisme plus important
SARL / SAS Adapté à plusieurs associés, crédibilité renforcée, possibilités d'évolution Plus de charges administratives, décisions à formaliser en AG

🔎 Exemple : Zoé, créatrice de bijoux

Zoé souhaite vendre ses créations artisanales en ligne. Elle vise 20 000 € de chiffre d’affaires la première année, sans embauche.
✅ Elle opte pour la micro‑entreprise pour démarrer simplement, tester son activité et garder un régime social souple.
🔁 Si ses ventes dépassent 77 700 €, elle pourra basculer vers une EURL pour bénéficier de plus de possibilités fiscales.

4. Effectuer les démarches administratives et immatriculer son entreprise

La création officielle de votre entreprise passe par une série de formalités administratives. Selon que vous optiez pour une micro-entreprise ou pour une forme sociétale (SASU, EURL…), les démarches diffèrent en complexité, en délais et en coûts.

L’objectif ici : vous aider à y voir clair et à avancer sereinement, en fonction de votre situation.

📌 Cas n°1 : immatriculer une micro-entreprise

C’est la forme la plus simple et rapide à créer. Aucune obligation de statuts, de capital ou de publication.

ÉtapeDétail
1. Déclaration en ligneSur le site officiel procedures.inpi.fr. Formulaire simple à remplir selon votre activité (commerciale, artisanale, libérale).
2. Envoi des pièces justificativesPièce d’identité, justificatif de domicile, attestation sur l’honneur, éventuellement diplôme ou autorisation si activité réglementée.
3. Réception du SIRETUne fois votre dossier validé, vous recevez un extrait K ou Kbis (selon activité), votre n° SIRET et pouvez commencer à facturer.
4. Optionnel : adhésion à une caisseSelon votre activité, vous serez automatiquement affilié·e à l’URSSAF, la Sécurité sociale des indépendants ou la CIPAV. Vous pouvez demander l’ACRE en parallèle.
🎯 Délai estimé : 5 à 15 jours ouvrés
💰 Coût : Gratuit (sauf si domiciliation payante)

📌 Cas n°2 : créer une société (SASU, EURL, SARL…)

Créer une société offre plus de souplesse et de crédibilité, mais demande des démarches plus formelles. Vous devrez produire des documents légaux et suivre un processus en plusieurs étapes.

ÉtapeDétail
1. Rédaction des statutsObligatoire. Vous définissez la structure de la société : nom, capital, dirigeant, siège, pouvoirs, etc.
2. Dépôt du capitalEn banque ou chez un notaire. À partir de 1 €, mais 1 000 à 2 000 € sont souvent recommandés. Une attestation vous sera remise.
3. Publication d’une annonce légaleDans un journal habilité. Environ 130 €, obligatoire pour obtenir l’immatriculation.
4. Déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE)Permet d’identifier les personnes physiques qui contrôlent la société. Obligatoire pour toutes les sociétés.
5. Dépôt du dossier completVia le site procedures.inpi.fr. Une fois validé, vous recevez votre Kbis officiel.
6. Début d’activitéVous pouvez ouvrir un compte bancaire pro, déclarer la TVA, recruter ou émettre des factures.
🎯 Délai estimé : 10 à 20 jours ouvrés
💰 Coût moyen : 200 à 300 € (selon formalités)

💡 Conseil pratique

👉 Pour débuter sans trop de contraintes, la micro-entreprise reste idéale. Mais si vous avez besoin de faire entrer des associés, de lever des fonds ou de structurer une équipe, une SASU ou EURL est plus adaptée.

5. Aides financières et accompagnement : qui peut vous aider à créer votre entreprise ?

Créer une entreprise ne signifie pas forcément se lancer seul·e, sans soutien ni financement. De nombreux dispositifs existent pour vous aider à financer votre entreprise grâce à des aides, que vous soyez demandeur d’emploi, salarié, jeune diplômé ou simplement porteur·se d’un projet viable.

💶 Les aides financières principales

AideBénéficiairesEffet
ACRETous créateurs (sous conditions)Exonération partielle de charges sociales la 1re année (jusqu’à –75 %)
ARCEDemandeurs d’emploi indemnisésVersement anticipé de 45 % des droits au chômage restants
NACREJeunes, demandeurs d’emploi, bénéficiaires minima sociauxAccompagnement + prêt à taux zéro entre 1 000 € et 8 000 €
Aides régionalesSelon région et profilSubventions, exonérations fiscales, accompagnement
💡 Pensez à vérifier votre éligibilité sur les sites de votre région ou via Bpifrance Création. De nombreuses aides sont méconnues, alors qu’elles peuvent faire une vraie différence au démarrage.

🧭 Être accompagné·e pour ne pas rester seul·e

L’accompagnement est souvent la clé d’une création réussie. Il vous permet de structurer votre projet, de prendre les bonnes décisions et de vous sentir soutenu·e à chaque étape.

Structures nationales

  • BGE : réseau d’appui aux entrepreneurs, partout en France
  • CCI / CMA : accompagnement par filière (commerce, artisanat…)
  • ADIE : microcrédits pour les projets exclus des réseaux bancaires
  • France Travail (ex Pôle emploi) : dispositifs spécifiques selon votre situation

Dispositifs spécialisés

  • Couveuses d’entreprise : pour tester son activité sans créer de structure (contrat CAPE)
  • Incubateurs / réseaux d'entrepreneurs : accompagnement + réseau
  • Coopératives d’activité : pour entreprendre tout en gardant un statut salarié (CAE)

🧰 Le simulateur Ulule : connaître vos droits à la formation

Faites le point sur vos aides à la création

En quelques minutes, découvrez gratuitement les dispositifs auxquels vous êtes éligible (CPF, AIF, ARCE, OPCO…). Notre simulateur vous oriente en fonction de votre profil.

Accéder à notre simulateur d'aide

6. Lancer son activité et poser les bonnes bases

Une fois votre entreprise immatriculée, une nouvelle phase commence : celle de la concrétisation. Ce moment est à la fois enthousiasmant… et parfois déstabilisant. Pour éviter les erreurs fréquentes, mieux vaut structurer votre démarrage avec méthode.

Voici les grandes actions à prévoir une fois votre activité lancée :

Sécuriser les bases juridiques et administratives

Même en micro‑entreprise, certaines obligations sont à anticiper dès le départ :

  • Souscrire à une assurance professionnelle, surtout si vous êtes en contact avec le public, exercez chez vos clients ou manipulez du matériel (RC pro, décennale, etc.)
  • Ouvrir un compte bancaire dédié, obligatoire dès 10 000 € de CA pendant deux années consécutives
  • Déclarer votre chiffre d'affaires mensuellement ou trimestriellement si vous êtes en micro‑entreprise
  • Gérer la facturation avec un modèle conforme (numérotation, mentions légales, TVA si applicable)
  • Choisir un logiciel de comptabilité ou de suivi simple, même en micro, pour anticiper vos échéances et bien gérer votre trésorerie

Protéger son idée (si nécessaire)

Vous pouvez déposer votre marque, votre logo ou votre invention auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut s’avérer utile dans certains secteurs (design, tech, cosmétique, textile…).

Si vous travaillez avec des prestataires (graphiste, développeur, fabricant), pensez aussi à formaliser vos échanges (conditions, livrables, délais) et à signer une clause de confidentialité si besoin.

Se faire connaître : premières actions marketing

Pas besoin d’un plan marketing de 20 pages. L’important, c’est de démarrer avec les bons canaux, en cohérence avec votre cible :

  • Créer une page de présentation claire (site vitrine, lien Instagram, page Notion…)
  • Travailler une identité cohérente (nom, logo, charte, ton, valeurs)
  • Choisir 1 à 2 réseaux sociaux où vous êtes à l’aise, et publier régulièrement
  • Définir une offre claire avec tarifs, conditions et modes de contact

💬 Exemple : si vous lancez une activité de coaching bien-être, vous pouvez créer une page simple avec votre offre, publier 2 fois par semaine sur Instagram et proposer un appel découverte gratuit. L’objectif : bâtir la confiance.

Ne pas rester seul·e : continuez à vous faire accompagner

La création d'entreprise est un marathon, pas un sprint. Vous aurez besoin de soutien, d’astuces, et parfois… de re-motivation. S’entourer d’un bon réseau change tout.

✔️ Quelques leviers utiles :

  • Participer à des webinaires, masterclass ou ateliers
  • Rejoindre des groupes Facebook / Slack / Discord d’entrepreneurs débutants
  • Faire appel à un coach ou un conseiller pour faire le point
  • Intégrer un programme de formation entrepreneuriale structuré comme la formation en création d'entreprise d'Ulule

7. Les erreurs fréquentes à éviter lorsqu’on crée son entreprise

Créer son entreprise est une aventure riche, mais certaines erreurs peuvent freiner, retarder, voire faire échouer un projet prometteur. En voici quelques-unes, faciles à éviter avec un peu d’anticipation.

Les pièges à éviter

  • Se lancer sans avoir testé son idée : Un business plan parfait ne vaut pas un premier client. Même un prototype ou un sondage simple vaut mieux qu’une projection sur Excel seule.
  • Mal choisir son statut juridique : Beaucoup de créateurs restent trop longtemps en micro-entreprise alors qu’un changement de statut serait fiscalement plus avantageux. Ou, à l’inverse, créent une société complexe sans besoin réel.
  • Négliger la trésorerie : Même avec peu de charges, une activité peut couler faute d’anticipation. Il faut savoir à tout moment ce qu’il reste en caisse et ce qui arrive.
  • Attendre d’être prêt·e à 100 % pour se lancer : Un site “parfait” ou une offre ultra peaufinée ne garantissent pas la réussite. Ce sont les retours terrain qui permettent d’améliorer.
  • S’isoler : Créer seul·e, c’est possible, mais difficile. Être entouré·e, conseillé·e, challengé·e, c’est ce qui fait la différence sur la durée.

FAQ – Tout ce qu’il faut savoir avant de créer son entreprise

Quelles sont les étapes principales pour créer son entreprise ?
Clarifier son idée, tester le besoin, choisir un statut juridique, rédiger un business plan, réaliser les démarches d’immatriculation, organiser la gestion (comptabilité, facturation, assurances), et lancer les premières actions de communication. Des formations et accompagnements comme celui d’Ulule peuvent vous aider à structurer ces étapes dans le bon ordre.

Quel statut juridique choisir quand on débute ?
La micro-entreprise est la plus accessible pour tester une activité. Pour un projet plus structuré (associés, salariés, levée de fonds), la SASU ou l’EURL est plus adaptée. La formation Ulule en entrepreneuriat vous accompagne sur le choix du statut.

Peut-on créer son entreprise en étant salarié·e ou au chômage ?
Oui. Il est possible de cumuler salariat et entrepreneuriat, ou de créer son entreprise tout en percevant des aides (ARE, ARCE). Ulule accompagne de nombreux porteurs de projet en reconversion ou en recherche d’indépendance.

Comment bénéficier d’aides financières pour la création ?
Les principales aides sont l’ACRE (exonération de charges), l’ARCE (versement de capital), le NACRE (accompagnement + prêt), ainsi que des subventions régionales. Ulule propose un simulateur gratuit pour évaluer votre éligibilité.

Existe-t-il des structures d’accompagnement gratuites ?
Oui : BGE, CCI, CMA, ADIE, France Travail… Certaines couveuses d’entreprise ou coopératives proposent aussi un accompagnement terrain. Des parcours plus professionnalisants comme celui d’Ulule permettent d’aller plus loin.

Dois-je forcément faire un business plan pour me lancer ?
Oui, c’est vivement recommandé. Même une activité individuelle gagne à poser des chiffres concrets.

Comment protéger mon idée ou ma marque ?
Déposer sa marque ou son logo à l’INPI est une démarche simple mais utile, notamment dans les secteurs concurrentiels.

Faut-il faire une maquette ou un prototype avant de se lancer ?
Oui, surtout si votre projet repose sur un produit ou un service innovant. Une maquette ou un prototype permet de tester la faisabilité, recueillir des retours et adapter votre offre avant d’investir davantage. Cela peut aussi renforcer votre crédibilité auprès de financeurs ou partenaires.

C’est quoi un “acteur économique” quand on crée son entreprise ?
Un acteur économique est toute personne physique ou morale qui participe à la vie économique : entreprise, salarié·e, indépendant·e, client, fournisseur, association… En devenant entrepreneur·e, vous devenez à votre tour un acteur du tissu économique local et national. Cela implique des droits, des devoirs et une inscription dans un écosystème.

Qu’est-ce qu’un minimum viable product (MVP) ?
Le MVP est une version simplifiée de votre produit ou service, juste assez fonctionnelle pour être testée auprès de vrais utilisateurs. Il permet de valider l’intérêt du marché sans attendre des mois pour tout finaliser. C’est une méthode très utile pour ajuster votre projet à moindre coût.

Résumé :

  • Clarifiez votre idée et validez qu’elle répond à un besoin réel.
  • Rédigez un business plan simple pour structurer votre projet et anticiper la rentabilité.
  • Choisissez un statut adapté à votre profil (micro-entreprise, SASU, EURL…).
  • Immatriculez votre activité via procedures.inpi.fr (démarches différentes selon les statuts).
  • Bénéficiez des aides à la création (ACRE, ARCE, aides régionales).
  • Ne restez pas seul·e : faites-vous accompagner pour éviter les erreurs et aller plus loin, comme avec la formation Entrepreuneuriat d'Ulule.
  • Commencez petit, mais structurez tout : gestion, communication, stratégie.

La création d'entreprise peut à première vue sembler complexe. Entre les statuts juridiques, les aides disponibles, les démarches administratives et la recherche de financement, il est facile de se sentir perdu. Notre article a été rédigé pour vous accompagner pas à pas, avec des explications simples, des conseils concrets et des exemples utiles pour structurer votre projet et éviter les erreurs fréquentes.

Que vous soyez salarié en reconversion professionnelle, étudiant, demandeur d’emploi ou simplement porteur d’une idée, vous découvrirez ici toutes les étapes indispensables pour vous lancer sereinement et bâtir une entreprise solide.

1. Clarifier son idée et tester le besoin

Avant toute démarche administrative, le plus important est de valider que votre idée réponde à un besoin réel. Cela ne demande pas forcément de faire une étude de marché complexe. En revanche, il est très important d’avoir une vision claire de votre offre, de votre cible et de votre environnement concurrentiel.

Comment procéder concrètement :

  • Identifiez le problème que vous souhaitez résoudre : Quelle est la frustration ou l’envie à laquelle votre produit ou service répond ?
  • Décrivez votre solution de façon simple : en une phrase. Si vous n’y parvenez pas, l’idée mérite d’être clarifiée.
  • Échangez avec des personnes concernées : quelques entretiens ou sondages suffisent pour recueillir des retours utiles.
  • Observez la concurrence : que proposent les autres ? À quels prix ? Quelle valeur ajoutée pouvez-vous apporter ?
💡 Exemple : Vous souhaitez créer un service de repas livrés faits maison à Lyon. Vous interrogez 10 actifs en télétravail dans votre entourage. 7 d’entre eux se disent intéressés si le prix est sous les 10 €. Vous identifiez 3 concurrents directs, avec des tarifs à 12–14 €. Cela suggère un positionnement prix pertinent, à affiner.

Valider l’existence d’une demande vous permettra d’avancer avec confiance. Et en cas de doute, mieux vaut itérer l’idée que construire un projet fragile sur des hypothèses.

2. Structurer son projet avec un business plan solide

Le business plan est bien plus qu’un document destiné à convaincre des banques. C’est un outil de pilotage pour vous-même. Il vous oblige à structurer vos idées, anticiper les chiffres clés et poser des bases saines.

Un bon business plan comprend généralement 5 grandes parties :

Étape Contenu attendu
1. Résumé Présentation synthétique de votre projet, vos motivations, vos objectifs
2. Description de l’offre Produits/services, valeur ajoutée, différenciation
3. Analyse du marché Cible, concurrence, opportunités
4. Stratégie & prévisionnels Chiffre d'affaires estimé, charges, besoins de financement, trésorerie
5. Plan d’action Étapes concrètes, rétroplanning, développement à 6–12 mois

Vous pouvez partir d’un modèle de business plan disponible en ligne (ex. Bpifrance Création, CCI, BGE). Le plus important est de rester clair, réaliste et d'argumenter.

🎯 Conseil : Même si vous ne cherchez pas de financement immédiat, rédiger ce plan vous oblige à penser aux éléments clés : rentabilité, prix de vente, temps de production, seuil de viabilité…

🧰 Bonus – Pensez au plan de trésorerie

Un bon business plan comprend aussi un plan de trésorerie prévisionnel, mois par mois, sur 12 mois. C’est un tableau simple qui indique les entrées et sorties d’argent prévues : chiffre d’affaires, cotisations, salaires, charges, frais bancaires, achats, etc. Il permet de visualiser les creux de trésorerie à anticiper.

Si vous avez besoin d’un accompagnement à cette étape, Ulule peut vous orienter vers les bons outils et vous aider à structurer ces éléments clés 👇

💬 Ils se sont lancés avec la formation Ulule

3. Choisir le bon statut juridique

Le choix du statut juridique détermine vos obligations fiscales, sociales, comptables et même votre responsabilité en cas de difficulté. Il n’existe pas de "meilleure" forme de statut, mais un cadre adapté à votre situation, à votre ambition et à la nature de votre activité.

Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte trois éléments :

  • Le niveau de chiffre d’affaires prévu
  • Le niveau de risque lié à l’activité (investissements, responsabilité, équipe…)
  • Votre situation personnelle (patrimoine, revenus, autres activités)

🧭 Les statuts les plus courants en création d’entreprise

Statut Avantages Limites
Micro‑entreprise Formalités simples, charges sociales proportionnelles au CA, comptabilité allégée Plafond de CA (77 700 à 188 700 €), pas de déduction de charges réelles, peu de protection sociale
Entreprise Individuelle (EI) Simplicité, possible protection du patrimoine personnel (automatique depuis 2022) Responsabilité illimitée sur les biens professionnels, impôt sur le revenu
EURL (SARL à associé unique) Responsabilité limitée, structure adaptée pour se développer seul, régime de société Formalités de création plus lourdes, comptabilité complète obligatoire
SASU (SAS à associé unique) Grande souplesse dans les statuts, bonne protection sociale si rémunération Cotisations sociales plus élevées qu’en EURL, formalisme plus important
SARL / SAS Adapté à plusieurs associés, crédibilité renforcée, possibilités d'évolution Plus de charges administratives, décisions à formaliser en AG

🔎 Exemple : Zoé, créatrice de bijoux

Zoé souhaite vendre ses créations artisanales en ligne. Elle vise 20 000 € de chiffre d’affaires la première année, sans embauche.
✅ Elle opte pour la micro‑entreprise pour démarrer simplement, tester son activité et garder un régime social souple.
🔁 Si ses ventes dépassent 77 700 €, elle pourra basculer vers une EURL pour bénéficier de plus de possibilités fiscales.

4. Effectuer les démarches administratives et immatriculer son entreprise

La création officielle de votre entreprise passe par une série de formalités administratives. Selon que vous optiez pour une micro-entreprise ou pour une forme sociétale (SASU, EURL…), les démarches diffèrent en complexité, en délais et en coûts.

L’objectif ici : vous aider à y voir clair et à avancer sereinement, en fonction de votre situation.

📌 Cas n°1 : immatriculer une micro-entreprise

C’est la forme la plus simple et rapide à créer. Aucune obligation de statuts, de capital ou de publication.

ÉtapeDétail
1. Déclaration en ligneSur le site officiel procedures.inpi.fr. Formulaire simple à remplir selon votre activité (commerciale, artisanale, libérale).
2. Envoi des pièces justificativesPièce d’identité, justificatif de domicile, attestation sur l’honneur, éventuellement diplôme ou autorisation si activité réglementée.
3. Réception du SIRETUne fois votre dossier validé, vous recevez un extrait K ou Kbis (selon activité), votre n° SIRET et pouvez commencer à facturer.
4. Optionnel : adhésion à une caisseSelon votre activité, vous serez automatiquement affilié·e à l’URSSAF, la Sécurité sociale des indépendants ou la CIPAV. Vous pouvez demander l’ACRE en parallèle.
🎯 Délai estimé : 5 à 15 jours ouvrés
💰 Coût : Gratuit (sauf si domiciliation payante)

📌 Cas n°2 : créer une société (SASU, EURL, SARL…)

Créer une société offre plus de souplesse et de crédibilité, mais demande des démarches plus formelles. Vous devrez produire des documents légaux et suivre un processus en plusieurs étapes.

ÉtapeDétail
1. Rédaction des statutsObligatoire. Vous définissez la structure de la société : nom, capital, dirigeant, siège, pouvoirs, etc.
2. Dépôt du capitalEn banque ou chez un notaire. À partir de 1 €, mais 1 000 à 2 000 € sont souvent recommandés. Une attestation vous sera remise.
3. Publication d’une annonce légaleDans un journal habilité. Environ 130 €, obligatoire pour obtenir l’immatriculation.
4. Déclaration des bénéficiaires effectifs (DBE)Permet d’identifier les personnes physiques qui contrôlent la société. Obligatoire pour toutes les sociétés.
5. Dépôt du dossier completVia le site procedures.inpi.fr. Une fois validé, vous recevez votre Kbis officiel.
6. Début d’activitéVous pouvez ouvrir un compte bancaire pro, déclarer la TVA, recruter ou émettre des factures.
🎯 Délai estimé : 10 à 20 jours ouvrés
💰 Coût moyen : 200 à 300 € (selon formalités)

💡 Conseil pratique

👉 Pour débuter sans trop de contraintes, la micro-entreprise reste idéale. Mais si vous avez besoin de faire entrer des associés, de lever des fonds ou de structurer une équipe, une SASU ou EURL est plus adaptée.

5. Aides financières et accompagnement : qui peut vous aider à créer votre entreprise ?

Créer une entreprise ne signifie pas forcément se lancer seul·e, sans soutien ni financement. De nombreux dispositifs existent pour vous aider à financer votre entreprise grâce à des aides, que vous soyez demandeur d’emploi, salarié, jeune diplômé ou simplement porteur·se d’un projet viable.

💶 Les aides financières principales

AideBénéficiairesEffet
ACRETous créateurs (sous conditions)Exonération partielle de charges sociales la 1re année (jusqu’à –75 %)
ARCEDemandeurs d’emploi indemnisésVersement anticipé de 45 % des droits au chômage restants
NACREJeunes, demandeurs d’emploi, bénéficiaires minima sociauxAccompagnement + prêt à taux zéro entre 1 000 € et 8 000 €
Aides régionalesSelon région et profilSubventions, exonérations fiscales, accompagnement
💡 Pensez à vérifier votre éligibilité sur les sites de votre région ou via Bpifrance Création. De nombreuses aides sont méconnues, alors qu’elles peuvent faire une vraie différence au démarrage.

🧭 Être accompagné·e pour ne pas rester seul·e

L’accompagnement est souvent la clé d’une création réussie. Il vous permet de structurer votre projet, de prendre les bonnes décisions et de vous sentir soutenu·e à chaque étape.

Structures nationales

  • BGE : réseau d’appui aux entrepreneurs, partout en France
  • CCI / CMA : accompagnement par filière (commerce, artisanat…)
  • ADIE : microcrédits pour les projets exclus des réseaux bancaires
  • France Travail (ex Pôle emploi) : dispositifs spécifiques selon votre situation

Dispositifs spécialisés

  • Couveuses d’entreprise : pour tester son activité sans créer de structure (contrat CAPE)
  • Incubateurs / réseaux d'entrepreneurs : accompagnement + réseau
  • Coopératives d’activité : pour entreprendre tout en gardant un statut salarié (CAE)

🧰 Le simulateur Ulule : connaître vos droits à la formation

Faites le point sur vos aides à la création

En quelques minutes, découvrez gratuitement les dispositifs auxquels vous êtes éligible (CPF, AIF, ARCE, OPCO…). Notre simulateur vous oriente en fonction de votre profil.

Accéder à notre simulateur d'aide

6. Lancer son activité et poser les bonnes bases

Une fois votre entreprise immatriculée, une nouvelle phase commence : celle de la concrétisation. Ce moment est à la fois enthousiasmant… et parfois déstabilisant. Pour éviter les erreurs fréquentes, mieux vaut structurer votre démarrage avec méthode.

Voici les grandes actions à prévoir une fois votre activité lancée :

Sécuriser les bases juridiques et administratives

Même en micro‑entreprise, certaines obligations sont à anticiper dès le départ :

  • Souscrire à une assurance professionnelle, surtout si vous êtes en contact avec le public, exercez chez vos clients ou manipulez du matériel (RC pro, décennale, etc.)
  • Ouvrir un compte bancaire dédié, obligatoire dès 10 000 € de CA pendant deux années consécutives
  • Déclarer votre chiffre d'affaires mensuellement ou trimestriellement si vous êtes en micro‑entreprise
  • Gérer la facturation avec un modèle conforme (numérotation, mentions légales, TVA si applicable)
  • Choisir un logiciel de comptabilité ou de suivi simple, même en micro, pour anticiper vos échéances et bien gérer votre trésorerie

Protéger son idée (si nécessaire)

Vous pouvez déposer votre marque, votre logo ou votre invention auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut s’avérer utile dans certains secteurs (design, tech, cosmétique, textile…).

Si vous travaillez avec des prestataires (graphiste, développeur, fabricant), pensez aussi à formaliser vos échanges (conditions, livrables, délais) et à signer une clause de confidentialité si besoin.

Se faire connaître : premières actions marketing

Pas besoin d’un plan marketing de 20 pages. L’important, c’est de démarrer avec les bons canaux, en cohérence avec votre cible :

  • Créer une page de présentation claire (site vitrine, lien Instagram, page Notion…)
  • Travailler une identité cohérente (nom, logo, charte, ton, valeurs)
  • Choisir 1 à 2 réseaux sociaux où vous êtes à l’aise, et publier régulièrement
  • Définir une offre claire avec tarifs, conditions et modes de contact

💬 Exemple : si vous lancez une activité de coaching bien-être, vous pouvez créer une page simple avec votre offre, publier 2 fois par semaine sur Instagram et proposer un appel découverte gratuit. L’objectif : bâtir la confiance.

Ne pas rester seul·e : continuez à vous faire accompagner

La création d'entreprise est un marathon, pas un sprint. Vous aurez besoin de soutien, d’astuces, et parfois… de re-motivation. S’entourer d’un bon réseau change tout.

✔️ Quelques leviers utiles :

  • Participer à des webinaires, masterclass ou ateliers
  • Rejoindre des groupes Facebook / Slack / Discord d’entrepreneurs débutants
  • Faire appel à un coach ou un conseiller pour faire le point
  • Intégrer un programme de formation entrepreneuriale structuré comme la formation en création d'entreprise d'Ulule

7. Les erreurs fréquentes à éviter lorsqu’on crée son entreprise

Créer son entreprise est une aventure riche, mais certaines erreurs peuvent freiner, retarder, voire faire échouer un projet prometteur. En voici quelques-unes, faciles à éviter avec un peu d’anticipation.

Les pièges à éviter

  • Se lancer sans avoir testé son idée : Un business plan parfait ne vaut pas un premier client. Même un prototype ou un sondage simple vaut mieux qu’une projection sur Excel seule.
  • Mal choisir son statut juridique : Beaucoup de créateurs restent trop longtemps en micro-entreprise alors qu’un changement de statut serait fiscalement plus avantageux. Ou, à l’inverse, créent une société complexe sans besoin réel.
  • Négliger la trésorerie : Même avec peu de charges, une activité peut couler faute d’anticipation. Il faut savoir à tout moment ce qu’il reste en caisse et ce qui arrive.
  • Attendre d’être prêt·e à 100 % pour se lancer : Un site “parfait” ou une offre ultra peaufinée ne garantissent pas la réussite. Ce sont les retours terrain qui permettent d’améliorer.
  • S’isoler : Créer seul·e, c’est possible, mais difficile. Être entouré·e, conseillé·e, challengé·e, c’est ce qui fait la différence sur la durée.

FAQ – Tout ce qu’il faut savoir avant de créer son entreprise

Quelles sont les étapes principales pour créer son entreprise ?
Clarifier son idée, tester le besoin, choisir un statut juridique, rédiger un business plan, réaliser les démarches d’immatriculation, organiser la gestion (comptabilité, facturation, assurances), et lancer les premières actions de communication. Des formations et accompagnements comme celui d’Ulule peuvent vous aider à structurer ces étapes dans le bon ordre.

Quel statut juridique choisir quand on débute ?
La micro-entreprise est la plus accessible pour tester une activité. Pour un projet plus structuré (associés, salariés, levée de fonds), la SASU ou l’EURL est plus adaptée. La formation Ulule en entrepreneuriat vous accompagne sur le choix du statut.

Peut-on créer son entreprise en étant salarié·e ou au chômage ?
Oui. Il est possible de cumuler salariat et entrepreneuriat, ou de créer son entreprise tout en percevant des aides (ARE, ARCE). Ulule accompagne de nombreux porteurs de projet en reconversion ou en recherche d’indépendance.

Comment bénéficier d’aides financières pour la création ?
Les principales aides sont l’ACRE (exonération de charges), l’ARCE (versement de capital), le NACRE (accompagnement + prêt), ainsi que des subventions régionales. Ulule propose un simulateur gratuit pour évaluer votre éligibilité.

Existe-t-il des structures d’accompagnement gratuites ?
Oui : BGE, CCI, CMA, ADIE, France Travail… Certaines couveuses d’entreprise ou coopératives proposent aussi un accompagnement terrain. Des parcours plus professionnalisants comme celui d’Ulule permettent d’aller plus loin.

Dois-je forcément faire un business plan pour me lancer ?
Oui, c’est vivement recommandé. Même une activité individuelle gagne à poser des chiffres concrets.

Comment protéger mon idée ou ma marque ?
Déposer sa marque ou son logo à l’INPI est une démarche simple mais utile, notamment dans les secteurs concurrentiels.

Faut-il faire une maquette ou un prototype avant de se lancer ?
Oui, surtout si votre projet repose sur un produit ou un service innovant. Une maquette ou un prototype permet de tester la faisabilité, recueillir des retours et adapter votre offre avant d’investir davantage. Cela peut aussi renforcer votre crédibilité auprès de financeurs ou partenaires.

C’est quoi un “acteur économique” quand on crée son entreprise ?
Un acteur économique est toute personne physique ou morale qui participe à la vie économique : entreprise, salarié·e, indépendant·e, client, fournisseur, association… En devenant entrepreneur·e, vous devenez à votre tour un acteur du tissu économique local et national. Cela implique des droits, des devoirs et une inscription dans un écosystème.

Qu’est-ce qu’un minimum viable product (MVP) ?
Le MVP est une version simplifiée de votre produit ou service, juste assez fonctionnelle pour être testée auprès de vrais utilisateurs. Il permet de valider l’intérêt du marché sans attendre des mois pour tout finaliser. C’est une méthode très utile pour ajuster votre projet à moindre coût.

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