Vous avez entendu parler du bilan de compétences et vous vous demandez s’il est possible de le financer avec votre Compte Personnel de Formation (CPF) ? La réponse est oui. Et la bonne nouvelle, c’est que la démarche est plus simple que ce que vous imaginez.
Dans cet article, on vous explique tout, étape par étape : comment fonctionne un bilan éligible au CPF, qui peut en bénéficier, combien ça coûte, combien de temps ça dure, et comment lancer la demande.
1. Qu’est-ce qu’un bilan de compétences (CPF) ?
Le bilan de compétences est un dispositif encadré par le Code du travail. Il permet de faire le point sur vos compétences professionnelles et personnelles, vos motivations, vos valeurs et vos perspectives d’évolution. L’objectif : construire un projet professionnel réaliste, motivant et aligné avec qui vous êtes.
Il se déroule en trois étapes clés :
- La phase préliminaire : on clarifie vos attentes, votre situation et vos objectifs.
- La phase d’investigation : vous explorez vos compétences, vos appétences, vos possibilités d’évolution ou de reconversion.
- La phase de conclusion : vous formalisez votre projet et repartez avec un plan d’action clair, accompagné d’un document de synthèse confidentiel.
C’est une démarche précieuse pour celles et ceux qui veulent y voir plus clair, se reconvertir, évoluer dans leur entreprise ou simplement se recentrer.
2. Pourquoi le bilan de compétences est-il lié au CPF ?
Le CPF, ou Compte Personnel de Formation, permet à toute personne active d'accumuler des droits à la formation. Ces droits peuvent être utilisés pour financer un bilan de compétences, à condition que celui-ci soit réalisé par un organisme certifié Qualiopi.
Depuis 2017, le bilan de compétences fait partie des actions éligibles au CPF. Cela signifie qu’il peut être financé en tout ou partie par vos droits disponibles, sans avoir à passer par votre employeur si vous le réalisez hors temps de travail.
3. Qui peut bénéficier d’un bilan de compétences via le CPF ?
Le bilan de compétences via le CPF est accessible à toute personne disposant d’un Compte Personnel de Formation, que vous soyez :
- Salarié·e du secteur privé ou agricole,
- Demandeur·se d’emploi inscrit·e à France Travail (ex-Pôle emploi),
- Agent·e de la fonction publique (fonctionnaire ou contractuel·le),
- Indépendant·e ou ancien salarié ayant conservé des droits CPF.
Il n’y a pas de condition d’ancienneté ou de niveau d’études. Le seul critère, c’est d’avoir un minimum de droits CPF disponibles. Et si ce n’est pas suffisant ? D’autres dispositifs peuvent compléter : abondement employeur, Pôle emploi, OPCO, régions…
4. Comment financer un bilan de compétences via le CPF ?
Voici les grandes étapes à suivre pour mobiliser votre CPF :
- Connectez-vous à Mon Compte Formation : vous y verrez votre solde en euros et les offres disponibles.
- Choisissez un organisme certifié Qualiopi proposant un bilan de compétences en ligne ou en présentiel. Attention à bien vérifier les modalités (format, durée, accompagnement).
- Demandez un entretien préalable : c’est obligatoire pour valider que le programme vous convient.
- Envoyez votre demande de prise en charge directement via la plateforme.
- Recevez la confirmation et démarrez votre parcours à la date convenue.
À noter : un reste à charge de 100 € est désormais demandé, sauf exceptions (chômage, invalidité, cofinancement…).
5. Quel est le coût d’un bilan de compétences via le CPF ?
Le prix d’un bilan de compétences peut varier selon les organismes, le format (présentiel, en ligne, hybride) et la durée. En général, il se situe entre 1 500 € et 3 000 € TTC.
Depuis 2024, une participation obligatoire de 100 € est demandée sur Mon Compte Formation, sauf si vous bénéficiez d’un financement complémentaire ou d’une exonération (notamment si vous êtes inscrit·e à France Travail).
Bonne nouvelle : dans la grande majorité des cas, votre CPF suffit à financer la totalité du bilan, ou presque. Et si vos droits sont insuffisants, il est possible de demander un abondement (de votre employeur, de Pôle emploi ou d’un autre financeur).
💡 Chez Ulule, notre bilan de compétences est proposé à un tarif juste, avec un accompagnement de qualité, finançable à 100 % dans la majorité des situations. Et on vous aide à constituer votre dossier sans stress.
👉 Pour en savoir plus, consultez notre article sur le prix du bilan de compétences.
6. Combien de temps dure un bilan de compétences ?
Légalement, un bilan de compétences dure maximum 24 heures, réparties sur plusieurs semaines.
👉Pour en savoir plus, consultez notre guide sur la durée d'un bilan de compétences
En pratique, la majorité des organismes étalent le parcours sur 8 à 12 semaines, pour laisser le temps à la réflexion et à l’introspection. Le rythme classique : 1 à 2 séances par semaine, accompagnées de travail personnel entre les rendez-vous.
Voici quelques formats courants :
🎯 Chez Ulule, notre format standard dure 10 semaines, avec 6 séances individuelles, 3 ateliers collectifs, et un accès à une plateforme interactive. C’est un bon équilibre entre régularité, souplesse et efficacité.
FAQ – Bilan de compétences et CPF
Peut-on faire un bilan de compétences à distance ?
Oui. Le format en ligne est parfaitement reconnu, tant qu’il respecte les trois phases réglementaires. De plus en plus d’organismes, comme Ulule, proposent des bilans 100 % à distance, avec un suivi humain, des outils pédagogiques et une vraie flexibilité.
Est-ce confidentiel ?
Oui. Le bilan de compétences est strictement confidentiel. Le document de synthèse ne peut être transmis à un tiers (employeur, France Travail, etc.) sans votre accord écrit.
Comment savoir si un organisme est éligible au CPF ?
Il doit être référencé sur le site Mon Compte Formation et certifié Qualiopi. Vous pouvez vérifier cela directement via la plateforme. Ulule, par exemple, est référencé et habilité à proposer des bilans de compétences CPF.
Est-ce que je peux faire un bilan de compétences sans prévenir mon employeur ?
Oui, si vous le réalisez en dehors de vos horaires de travail. Si vous souhaitez le faire sur votre temps de travail, vous devrez demander une autorisation préalable (délai de 60 jours minimum recommandé).